ENREGISTREMENT
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d'un spécialiste des archives foncières (B.H.)
QUEST-CE QUE LENREGISTREMENT DÉFINITIONS :
Établi sous lAncien Régime par ladministration royale pour contrôler les actes passés entre particuliers, leur donner force légale et alimenter de la taxe perçue à cette occasion le trésor royal, le principe de lenregistrement est repris, de manière unifiée, mais inchangé, par ladministration issue de la Révolution, et demeure appliqué jusquen 1969, date de la suppression de son administration spécifique, et de la fusion des formalités fiscales.
Il sagit en effet dune formalité qui consiste à transcrire sur un registre public, littéralement ou par extrait, les actes civils, les actes sous-seing privé, judiciaires ou extra-judiciaires et les déclarations de mutation, moyennant un droit perçu au profit du Trésor public.
La transcription sur le registre donne valeur juridique et date à lacte. La formalité ouvre pour ladministration droit à perception dune taxe, la priorité du caractère fiscal sétant peu à peu substituée à celle du caractère juridique. EVOLUTION REGLEMENTAIRE :
Décret dabolition des droits de contrôle des actes, remplacés, à compter du 1er février 1791, par la formalité unique de lenregistrement.
Loi dorganisation de la régie denregistrement et du timbre, reprenant et complétant les textes antérieurs.
Promulgation du code civil, qui supprime linsinuation judiciaire des donations, dernière survivance des pratiques dinsinuation judiciaire dAncien Régime.
Instruction réduisant la forme et le nombre des registres.
Suppression des tables sur registre, remplacées, à lexception des tables de successions et absences, par un répertoire général accompagné dun fichier mobile.
Loi dinstitution de la « formalité fusionnée » au sein des Recettes des finances, complétée du décret du 22 juin 1970.
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